Sew along - Luzerne sergé tartan - Deer and Doe - #3

Bonjour !

Souvenez-vous, j'en étais à coudre mes hauts et tenter tant bien que mal à avoir des raccords qui seraient potable.

Le lendemain, les enfants ont décidé d'un commun accord de me laisser 1h de libre pendant leur sieste donc, toute contente, je me suis mise sur mon trench.

Et ça a donné ça !

Oui... Tout ça pour me rendre compte à la fin que mon tissu avait un sens et qu'en plus il avait une direction...Donc mes lignes blanches situées dans les bandes bleues ne correspondent pas entre le haut et le bas... Bon, en tout cas, ça m'a permis de vérifier que si on coupe les pièces 6 et 11 ensemble, le jupe se monte toute seule. C'est ça de pris ! 😃

Ensuite, j'ai reçu mon tissu. D'ailleurs, réception très rapide ! 

J'avoue que ça m'a permis de terminer tout le corps de mon trench afin de pouvoir l'emporter avec moi à la mercerie de Poitiers le samedi.

J'y ai donc choisis le tissu qui servait de doublure ainsi que tous les boutons. J'ai pris le parti de compenser le  faible poids du sergé de coton par une jolie doublure en lin épais. Je crois bien que cette matière est celle que je préfère entre toutes. Donc, j'avais tout ce qu'il fallait en ma possession pour enfin pouvoir continuer à coudre ce trench. J'avais d'ailleurs repris du thermocollant et je pensais aussi profiter de la doublure pour thermocoller encore plus les pièces afin de rigidifier un peu encore ce trench. Ce que je n'ai pas fait finalement.

J'y ai aussi pris du thermocollant qui est un peu plus lourd que le précédent sur conseil de la superbe vendeuse. Pour info, c'était du H200. Pour ceux qui ne savent pas, le thermocollant est un tissu qui a un côté contenant de la colle. On pose le tissu principal côté envers face à nous. On pose le thermocollant  côté rugueux sur le tissu puis on presse le fer à repasser sans glisser le fer et sans vapeur. Cela permet de rigidifier le tissu.

Pour terminer, j'ai aussi acheté les boutons : 8 boutons de 22 mm et 2 plus petits pour les poignets car la mercerie n'en avait plus assez de 22 mm et j'avoue que ceux-ci rendaient tellement bien que je voulais absolument ceux-ci, et un dernier plat à carreaux en résine. D'ailleurs, la vendeuse m'a bien précisé qu'elle ne vendait pas de boutons en plastiques mais uniquement des boutons en résine car plus résistants. Cela m'a laissé perplexe car pour moi une résine est un plastique. Oui, je suis un peu chiante-jusqu'au-bout-iste 😃. Donc je suis allée me renseigner et pour ceux que ça intéresse, je pense qu'elle entendait par là "PVC" et non "plastique". Donc, pour faire simple, la résine est un plastique. Le PVC est un plastique et je pense qu'elle a voulu dire par là qu'elle ne vendait que des boutons en résine et non en PVC donc de bien meilleure qualité en durée dans le temps. C'était le point culture G. 👍🏾🙄

Bon, à la base, on parlait de mon trench luzerne... J'ai un don particulier pour le hors sujet, j'avoue, alors revenons-en au trench, vous voulez bien ?

Nous voilà 4 jours après. Le temps passe et je n'ai toujours pas avancé. Rien n'est coupé. L'envie de tout déballer n'est pas présente. J'ai l'impression d'être au mur des 30 km du marathon. (Dit la fille qui n'a jamais couru un seul marathon de toute sa vie 😂) Mais j'ai souvent entendu dire que c'est celui où le mental prenait le dessus sur le physique. En couture, ce pourrait être celui où l'on dépasse les limites qu'on se fixe soit même. C'est surtout ce moment où on se dit qu'on a été complètement stupide de se lancer la-dedans et qu'à part gaspiller des sous, ça n'aura pas permis grand chose et où  le mari dit "Ben alors ? T'aimes plus coudre ? D'habitude t'es contente mais alors là, tu râles encore plus que quand tu couds pas"😅. Mais c'est là que tout prend de son intérêt car la couture n'est intéressante, à mes yeux, que lorsqu'on se dépasse. Encore faut-il bien vouloir se dépasser. Et c'est là que j'ai trouvé ma motivation. Sur un article de bisoudoudou. Elle a réalisé une tunique dans le tissu sergé tartan de FIL ETIK.

Depuis l'achat de la doublure, je rêve d'un ensemble pour mon fils. Un short en sergé tartan avec une tunique en lin pour affronter l'été. Réalisé dans les restes de mon trench. Seulement voilà. Pour pouvoir le coudre, il faut avoir terminé mon trench. Alors, la voilà ma motivation. Pouvoir rentabiliser les chutes de tissu du trench en cousant pour Chaton.

Donc ce week-end j'ai bien avancé. Pas assez pour pouvoir rendre ma copie au 31 tout de même. Le trench était monté dans sa globalité. Il me restait uniquement les passants, la ceinture à monter et...toute la doublure, les emmanchures à reprendre et les boutonnières/boutons. Nous étions le 28 à ce jour et j'avais donc, 3 jours pour tout faire ! La masse de travail à réaliser est déjà bien moindre. Personnellement, j'avais le sentiment que le "cap" à passer pour ma part était le montage du col. J'ai l'habitude de monter des cols. Là n'est pas le problème. Mais je pense que dans ma tête, mon cerveau a décrété que cette étape correspondait à la moitié du trench. Et effectivement, une fois le col monté, le reste s'est passé sans encombre.

Le lendemain, j'ai tout terminé et ce matin j'ai cousu les boutonnières et les boutons dans le tissu principal. Ce qui fait que la doublure ne comprend pas les boutons. Et la boutonnière intérieur n'est cousue que dans le tissu principal. Le bouton ne traverse pas  non plus la doublure. J'ai aussi eu espoir de créer des boutonnières à la main mais je ne maîtrise pas suffisamment cet art. J'ai donc opté pour des boutonnières à la machine et finition main sur un seul bouton en changeant la couleur du fil parce que je trouve ça jolie. Haha je me suis faite plaisir.

Et, je vous laisse comme ça jusqu'au prochain article où vous verrez mon trench terminé, haha le suspense est à son comble ! ✂️