Yéti - laëtibricole _ en piste

 Bonjour ! 

Pour les 4 ans de mon Doudou, je lui ai demandé de choisir une peluche dans le livre de laëtibricole en piste. Il a longuement hésité entre l’éléphante et le yéti mais il faut savoir que le petit chat est un admirateur de Everest... tout droit sorti du film d’animation « abominable ». Alors, évidemment, quand son père a dit « ohhh mais c’est Everest », les dés furent jetés...! 

Qui ne rêve pas d’entendre « hmmmhmmm » et de voir les arbres se couvrir de leurs plus jolies fleurs ? Qui ne rêve de voir des vagues non pas d’eau mais de tournesols ? Qui ne rêve pas de juste, simplement, se consoler dans la douceur de son pelage ?

Un jour où nous nous promenions à Valognes, je n’ai pas résisté à entrer dans la (alors) toute nouvelle mercerie. Et j’ai vus ce tissus tout doux pour le yéti ! Alors c’était tout vus. Et pour les yeux du yéti, l’expérience à montré qu’il valait mieux que je ne me débrouille pas seule sous peine de créer un yéti terrifiant, alors nous avons acheté les seuls yeux qu’elle possédait. 

Mon petit Doudou les a conservés soigneusement dans sa main toute la route du retour, comme un précieux. Ce serait donc une Everest.

Pour la couture en elle même, sur le livre, elle est de niveau 2. Je trouve cela justifié. Il m’a demandé énormément de minutie. En soit, il n’y a rien de compliqué mais il faut être vraiment très minutieux. Des courbes, qui demandent de l’attention, aux point de bourdon, pour les appliqués, ou pour broder, je trouve le niveau indiqué adapté. 

J’ai pris soin de bâtir mon simili cuir avant de coudre et j’ai cranté à l’aide de mon ciseau cranteur puis retourné à l’aide de mon petit outil en bois. Je l’adore cet outil et je l’utilise tout le temps !

Cela m’aura pris une bonne soirée du coup pour juste former les pattes et les cornes. Et, pour coudre toute la partie physique devant (tête et coeur compris), et bien j’ai pris soin de jongler entre les différents fils que je possédais. Blanc, noir et marron. 

D’ailleurs, les yeux sont thermocollés puis cousu pour plus de résistances. La bouche est marron pour rappeler le similicuir. Et, évidemment, le coeur est dans le tissu de son plaid de naissance... oui j’adore cette petite touche qui leur fait aussi tellement plaisir à eux. Ils sont tellement fier de retrouver ce tissu car ils savent que c’est pour eux que cet objet a été confectionné. Comme si, même si la vie les séparaient, ce serait évident que c’était le leur. C’est drôle de voir comment certains détails peuvent tout changer pour eux. 

Un jour, nous avons rencontré une dame qui s’était cousu un haut dans ce tissu. Ils était hilare qu’elle ait cousu un tee-shirt en plaid !

En tout cas, il a suivit avec attention tout le processus en me faisant bien comprendre que ça lui faisait plaisir. J’aime beaucoup ces moments de partage. Aussi bien avec lui qu’avec son frère qui m'a posé plein de questions sur comment on faisait et quel pied servait à quoi !

Et une fois que le visuel du corps devant fût terminé, tout le monde était sous le charme ! La copine d’Everest, elle était à tomber ! Nul doute que notre cher Everest va rendre souvent visite à mon fils... :)

Avant d'assembler le devant et le dos, j'ai cousu les bras et les cornes sur le devant puis j'ai cousu le dos. Coudre de la fausse fourrure ne fût pas simple et j'ai eu des loupés que j'ai corrigés au point main. Les peluches, ce n'est pas vraiment mon fort.

 

Sur ce, je vous souhaite une belle journée à vous qui passez par ici, et vous dis à très bientôt !